Nom: (ça a pas de nom de famille une déesse, ça a pas de famille...)
Prénom: Ezilann
Age: (ça a pas d'âge une déesse, mais physiquement un peu moins de 20 ans)
Race: Déesse
Rôle: Déesse de la Terre
Sexe: féminin
Clan(méchant, neutre ou bon) Neutre
Armes(3 maximum) sa magie et une arme assez peu courante : deux doubles lames accrochées par le manche, ce qui donne à l'ensemble un aspect de lance à 2x2 lames, avec une large poignée au milieu.
Pouvoirs(3 maximum) (Oo on limite les pouvoirs des déesses ?) Ses principaux pouvoirs sont de faire surgir des racines du sol qu'elle manipule à sa guise, manipuler l'énergie sismique pour faire de mini-séismes localisés ou encore faire surgir des sources chaudes ou des coulées de lave...(ce pouvoir lui pompe beaucoup d'énerie et n'est pas très efficace, elle l'utilisera rarement !!) Son dernier pouvoir, le plus important de tous selon elle, est de pouvoir faire pousser n'importe quelle plante n'importe où n'importe quand à partir d'une simple graine. (à noter qu'elle se promène toujours avec une sacoche de graines...)
Description physique (5 lignes minimum, pas de voir avatar):Ezilann est une grande, jeune et belle femme. Ses cheveux verts sont très longs, ses yeux de la même couleur, doux et chaleureux. Elle porte une tunique blanche recouverte d'une robe encore et toujours verte. Elle utilise un sceptre pour lancer ses sorts, mais peut s'en passer le cas échéant, même si cela diminue beaucoup la qualité de ses sorts tant en efficacité qu'en consommation.
Caractère(5 lignes minimum): Douce, chaleureuse, prévenante, voilà l'impression qu'on en a. Plus en profondeur, c'est une femme qui aime le calme et qui est très attachée à son bonheur et à celui de ceux qui se placent sous sa protection. Elle est une véritable professionnelle de la rhétorique. Quand on lui demande si elle est pour le bien ou pour le mal, elle désigne une fourmi qui rampe sur le sol et dit "Cette fourmi est-elle pour le bien ou pour le mal ?" Puis elle montre un arbre et dit : "Cette arbre est-il pour le bien ou pour le mal ?" même question avec la poussière, la pierre. Puis elle dit : "Tout comme la fourmi, l'arbre, la poussière et la pierre dont je suis la déesse, mon âme ne dépend ni du bien ni du mal, mais uniquement de moi-même." Aussi ne prend-elle pas parti lorsque les guerres éclatent entre le bien et le mal
"Le Bien est Avec les autres
Le Mal est Contre les autres
Moi, je suis Sans les autres"
Histoire (10 lignes minimum):Une légende dit qu'un jour, une fourmi découvrit un tunnel taillé dans la pierre, qui mesurait plusieurs centimètres de large. Elle s'y aventura plusieures heures durant, jusqu'à en atteindre le fond où elle découvrit un gland doré, brillant doucement... Etonnée de trouver le fruit du chêne dans cet endroit isolé, elle pensa qu'un gland d'une telle couleur ne pouvait donner naissance qu'à un arbre magnifique. Mais la pensée lui vint que jamais le gland ne pourrait germer au fond de ce tunnel de pierre... Elle avait le sentiment que ce gland DEVAIT germer, que cela était écrit dans le destin du monde, aussi elle retourna à sa fourmillière, puis revint auprès du mystérieux gland doré accompagnée de plusieures dizaines de ses semblables. Ensemble, elle parvinrent à sortir l'objet de sa prison de pierre. Elles lui choisirent une haute colline qu'elles savaient très fertile, et y plantèrent leur trouvaille.
Quelques jours plus tard, un jeune chêne aux feuilles d'or se mit à pousser. Les fourmis qui se rappelaient de quel gland était né cet arbre venaient régulièrement surveiller sa croissance, convaincues que quelque chose d'extraodinaire allait se produire autours de ce chêne.
Cinquante ans plus tard, l'extraordinaire se produisit.
Une fourmi qui venait faire l'inspection journalière du chêne doré, qui était devenu immense et magnifique au cours de ces années, remarqua une étrange protubérance à l'endroit où le tronc se séparait pour former les premières branches. Après inspection, elle constata qu'un
cocon poussait dans l'écorce de l'arbre.
Troublée, elle en avertit sa reine qui ordonna se surveiller d'encore plus près le chêne aux feuilles d'or : le miracle qu'elles attendaient depuis cinquante ans allait avoir lieu.
Neuf jours plus tard, le cocon apparu totalement à la surface de l'écorce et les fourmis le cueillirent comme un trésor. Durant le trajet jusqu'au sol, le cocon ne cessa de remuer et lorsqu'il toucha le sol, il se fendit.
Délicatement, le cocon se sépara et il en sortit... un objet long, rose et boudiné, terminé par une... une...
"C'est une main d'humain !" s'écria soudain la plus proche des fourmis. Effectivement, sous leurs yeux ébahis, un bébé humain de la taille d'une petite fourmi s'extirpa de son cocon.
Le bébé cligna des yeux, roula par terre, se redressa, et se mit à marcher sur ses deux jambes ! De plus en plus stupéfaites, les fourmis regardèrent le minuscule humain faire maladroitement ses premiers pas et s'arrêter précisément devant celle qui, jadis, avait découvert le gland doré.
Le bébé caressa la tête de la fourmi qui était nettement plus grosse que lui et lui dit de la voix d'une femme adulte :
"Merci, la grande fourmi dont j'ignore le nom, de m'avoir donné la vie. Je suis Ezilann." Elle marqua une pause. "Je désire parler à votre reine."
Absolument stupéfaites, l'ensemble des fourmis forma un cortège qui se dirigea vers la grande fourmilière...
Arrivée devant la reine, le bébé Ezilann avait déjà entamé sa croissance et était déjà grande comme deux fourmis, avec l'apparence d'une humaine de quelques mois. Elle s'adressa à la reine :
"Madame la reine de cette fourmilière, je suis Ezilann.
Es-tu la fille du chêne aux feuilles d'or ? Lui demanda respectueusement la reine.
-Non.
La réponse surprit son interlocutrice. Ezilann reprit :
-En réalité je ne suis pas la fille de ce chêne, mais la fille de la
Terre.
La reine, intéressée autant qu'intriguée, la pria de continuer.
-Le chêne aux feuilles d'or a appelé mon âme depuis la Terre pour lui offrir un corps. Je suis la fille de la Terre, et je suis appelée à redevenir sa mère."
Cette foi-ci, la reine fut choquée par tant de prétention ! Qui était cette espèce d'humaine qui prétendait au titre de génitrice de la Terre même ! Elle ne voulait pas discuter une seconde de plus, et la chassa des territoires de la fourmilière.
La jeune Ezilann s'en alla sans un mot, alors que physiquement, elle avait déjà un an.
Durant les cinq cents années qui suivirent, Ezilann rencontra au fil de sa croissance de nouvelles espèces animales et végétales : des fourmis elle passa aux scarabées, puis au rats, puis aux chats, et à un âge physique de 16 ans et 150cm de hauteur, elle rencontra un premier humain.
"Que... qu'est-ce que tu fais toute seule au milieu de cette forêt ? Lui avait demandé l'humain
-J'attendais ta rencontre. Lui répondit la jeune fille.
-Tu es une sorte de fantôme, c'est ça ? Ce n'est pas la première fois que je te vois, tu ne grandis pas !
-Non. Je ne suis pas un fantôme. Et je grandis. De siècle en siècle, je grandis.
-Tu es quoi alors ? Une nymphe ? Un ange peut-être ?
-Non. Je suis la fille de la Terre, et bientôt, je serai sa mère."
Sans demander plus d'explications, l'homme se décida à la conduire à la police, qui l'emmènerai à l'endroit approprié. Elle n'était pas un ectoplasme mais ne semblait pas avoir toute sa tête.
A peine arrivée à la ville, Ezilann s'esquiva et entreprit d'observer les humains par elle-même. Pendant plusieures dizaines d'années elle arpenta les rues, visita les magasins, fut même invitée une fois ou deux chez des gens intrigués par son discours :
"Je suis la fille de la Terre, et bientôt, je serai sa mère."
Pendant ce temps, sa croissance ralentit considérablement, et sembla se fixer aux alentours de vingt ans physiques et 175 cm.
Un jour, une femme parut intéressée par ses propos.
"La fille de la terre tu dis ? Et comment es-tu censée devenir sa mère ?
-En grandissant.
-Mais d'après tes dires, cela fait quelques années que tu ne grandis plus ?
-En effet. Ma mère décidera de quand elle deviendra ma fille.
-Et comment compte-elle s'y prendre ?
-En m'accueillant à nouveau en son sein."
Quelques jours plus tard, Ezilann ressentit un appel au fond d'elle-même et retourna auprès du chêne aux feuilles d'or. Depuis la naissance de la jeune humaine, les fourmis s'en étaient désintéressées et Ezilann n'en vit pas une seule au pied de l'arbre. Elle le regretta un peu... Mais sa mère l'appelait. Elle s'approcha du chêne et posa sa main sur son tronc.
"Bonjour... mère."
Elle grimpa dans l'arbre jusqu'à atteindre l'endroit où, elle s'en souvenait, son cocon avait été conçu.
"...mère..."
Elle approcha son visage de l'écorce et déposa ses lèvres à l'endroit précis où elle avait commencé à exister, et son corps fondit avec l'arbre.
Personne n'avait assisté à l'évènement, et personne ne s'aperçu qu'Ezilann avait disparu à l'intérieur du chêne doré depuis déjà plusieurs siècles.
Un jour, une bataille entre mille éclatta entre le camps du mal et le camps du bien. Mais cette bataille avait pour théâtre la colline au sommet de laquelle se dressait le chêne aux feuilles d'or.
C'est au coeur même de la sanglante bataille qu'une forme émergea du tronc d'arbre. Les combattants ne la remarquèrent même pas, mais une nouvelle Ezilann, et avec elle une nouvelle Terre, étaient nées. Cette Ezilann-ci possédait la magie. Cette Ezilann-ci portait des vêtements aux couleurs de printemps. Cette Ezilann-ci avait son arme à quatre lames. Cette Ezilann-ci avait aussi une autre voix.
Cete Ezilann était à présent une déesse.
"Je suis à présent ta déesse, ma fille." déclara-t-elle dans l'indifférence totale des humains autours d'elle en caressant la poussière.
C'est alors que l'un des combattants la remarqua.
"Hé, toi ! Tu es avec qui ! Donne ton camps ou tout le monde te prendra pour cible !
-Le Bien, le Mal..." Elle regarda une souris s'enfuir tant bien que mal de la zone de combats. "Je suis la déesse de la Terre !" déclara-t-elle de sa nouvelle voix éloquente. "Et comme ma fille, je ne suis ni pour le bien, ni pour le mal. Le Bien prêche l'Association. Le Mal prêche la Domination. Moi, je prêche l'indifférence : mes enfants ne dépendront pas de vous.
Alors elle se mit à tuer tous les soldats qui se présentaient devant elle, sans distinction de camps. "Elle se bat comme une déesse" Avait-elle entendu dire d'un soldat qui s'enfuyait. "Je suis la Déesse de la Terre" répétait-elle. "Je suis EZILANN"
Dès lors, sans qu'elle l'eut cherché, la rumeur de son existence se propagea, et l'on venait de toutes part vérifier son existence au pied du chêne doré où elle avait provisoirement élu domicile. A ceux désireux de l'entendre parler, elle expliquait une manière de vivre non plus avec ou contre les autres, mais tout simplement
sans les autres. A ceux qui désiraient lui vouer un culte, elle ne montrait que du dédain. A ceux qui se moquaient de sa prétendue divinité, elle répondait avec ironie et moquerie pleines de finesse. Et à ceux, nombreux, qui voulaient absolument la rallier au bien ou au mal, elle réexpliquait calmement qu'elle conserverait sa position neutre jusqu'à la fin de la guerre. Elle précisait qu'elle se battait à armes égales avec les déesses du bien ou du mal et que la gagnante du conflit devrait accepter son existence, quelle qu'elle soit. Les défenseurs de clan les plus entêtés, elle finissait toujours par les tuer. Une manière comme une autre de réguler l'arrivée de nouveaux "fans"
Finalement elle quitta le chêne doré et partit en voyage à travers le monde pour trouver l'endroit où elle bâtirait sa première cité, qu'elle comptait couper complètement du conflit bien/mal, tout en évitant de se faire harceler par les divers réfugiés. Une mission sommes toutes bien plus compliquée que de guerroyer sans but en tuant tout ce qui n'était pas ami...
Autres(facultatif) Appelez-moi Ezi ^^
Ah et en passant, je commence mal, tout le mois de Juillet je pourrai pas être là (ou très peu) et en période scolaire je suis en internat, c'est à dire ordi quand y'en a un de libre...
A pars ça j'ai un autre fofo qui me prend pas mal de temps, et je précise que je fais passer l'autre avant celui-là, même si je m'investirai évidemment dans ce fofo bien sympa !! (sinon j'aurais pas prit un rôle de déesse
)
Ven 22 Juin - 19:38
Quand je pense que souvent il me faut trois jours pour en écrire autant... (euh, justement, il m'a fallu trois jours >.>)